Aux quatre coins du monde, les artistes se regroupent en collectifs ou en associations, pour explorer des modes de sociabilisation et de nouvelles pratiques collectives.
Ces groupes, à géométrie, temporalité et enjeux variables, recouvrent une multitude de modes organisationnels rendant périlleux toute tentative de définition. Cependant, en s’appuyant sur une terminologie actualisée du collectif d’artistes (artist-run spaces, co-working, lieux intermédiaires ou encore tiers-lieux…), nous aborderons les nouvelles formes de coopérations artistiques et les conditions de leurs émergences au Pays Basque.
/ 19 oct – 15:00 > 17:00
Guilhem se réapproprie son quotidien et sa culture « néo rurale » en les déplaçant dans le champ de l’art. Il crée un contraste entre système naturel et système artificiel et joue avec la « technologie-gadget » qui se démocratise, la détournant de sa fonction première.
Diplômé de l’ESAD Pyrénées puis de la Villa Arson, Guilhem Roubichou vit et travaille entre l’Ariège d’où il est originaire et Bidart au Pays Basque. En 2018, il cofonde le collectif d’expositions Grande Surface à Bruxelles, motivé par la volonté de montrer et promouvoir la création contemporaine… Plus tard, il crée Les ateliers DLKC à Saverdun en Ariège, dont l’objet et de fédérer et promouvoir l’activité artistique de ses membres au sein d’un collectif d’artistes…
Margaux Henry-Thieullent est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais en 2019. La pratique de Margaux est hybride. L’artiste créé des formes de narrations hyperactives, entre la peinture, la vidéo, installations et créations digitales. Elle questionne la construction de notre mémoire contemporaine à travers l’émergence de nouveaux récits. Après son diplôme elle rentre dans son sud natal pour se consacrer pleinement à sa pratique artistique. En 2021 elle décide de transformer son atelier en un lieu polymorphe « Encooore » qui accueille curat.eurs.rices et artistes pour des temps d’expositions inédits à Biarritz.
Après avoir travaillé durant plusieurs années dans des institutions parisiennes comme programmatrice (Centre Pompidou et Palais de Tokyo), Lena Peyrard développe désormais une pratique en tant que commissaire d’exposition indépendante et critique d’art. Son domaine d’expertise est celui de l’art contemporain, en particulier la scène française et elle nourrit des relations d’affinités et de confiance avec de nombreux.ses institutions, galeries, artistes et collectionneurs. Ses réflexions s’inscrivent dans un questionnement concernant la manière dont l’art, l’activisme, l’entraide collective et les luttes féministes peuvent contribuer à une meilleure reconnaissance du soin comme manière d’envisager notre rapport au monde. Lena Peyrard est membre de l’association française des commissaires d’exposition et d’Artagon, association dédiée à la promotion de l’émergence contemporaine.
Agents of Change est un collectif d’artistes libre lancé en 2008 par l’artiste et cinéaste Timid comme un moyen de montrer des œuvres d’art à des amis sous un angle différent. Le premier projet réalisé par AOC a eu lieu lors d’une foire d’art à Berlin et a permis d’ouvrir une porte vers de nouvelles possibilités. De nombreux projets étonnants ont suivi notamment la plus grande peinture murale du centre de Londres sur les façades de l’hôtel Megaro, ainsi que le projet primé Ghost Village au sein d’un village abandonné sur la côte ouest de l’Ecosse. AOC est un réseau familial composé d’artistes du Royaume-Uni, de France, d’Allemagne, des Etats-Unis et d’Australie intervenant dans le monde entier.
Le collectif 9è Concept constitue incontestablement un mouvement artistique à part entière. Précurseur, novateur et unique en son genre, leur démarche collective résonne comme une ouverture d’esprit, une générosité commune et une émotion forte qui prennent la forme d’un élan artistique et humaniste d’un nouveau genre. Fondé par Stéphane Carricondo, Jerk 45 et Ned en 1989, ils se sont construits autour de valeurs de partage et d’amitié. Fort d’une large communauté d’artistes internationaux, le collectif a su repérer, lancer des talents, développer un modèle économique solide, élaborer des projets à destination du grand public tout en restant fidèle à leurs valeurs. Il œuvre depuis ses débuts à rendre l’art accessible au plus grand nombre, et les actions menées visent à désacraliser le monde de l’art en le sortant de son contexte formel.
Artiste profondément engagé originaire d’Ustaritz, If lutte depuis 1998 pour la défense des droits linguistiques, civils et politiques et la reconnaissance du Pays Basque.
Ses créations s’inspirent directement de son vécu, de ses revendications personnelles et politiques et de ses préoccupations.
En 2004, il participe à la réalisation d’un hebdomadaire pour les jeunes où il illustre une rubrique sur la sexualité. Il expose ses oeuvres à partir de 2010 au Pays Basque et en France et ouvre en 2019 un galerie d’art à Ustaritz, tTok, où il présente son travail et celui d’autres artistes dans l’idée de diffuser l’art en dehors des grands centres urbains.
En 2020, il impulse la fondation de Zapart, un réseau de diffusion et de valorisation du travail des artistes sur l’ensemble des territoires basques. Son but est alors de favoriser la reconnaissance du statut d’artiste et de médiation à destination des publics.