La galerie Kaxu présente deux expositions originales sur un thème universel : le cosmos.
Deux temps regroupant les travails de 5 artistes : Charles Foussard, Ernest Illm, Kendo, Didier Jaba Mathieu et Vincent Sereks ; et qui se font échos.
Au DIDAM, les artistes sont invités à créer à même les murs leur vision de ce thème. Une immersion la plus totale.
Pour cette nouvelle édition du festival Points de Vue, la Galerie Kaxu présente deux expositions originales sur un thème universel : le cosmos. Traitée ici de manière plastique et artistique, cette thématique a pour but d’interroger et de travailler la matière dans son sens le plus large et le plus pur, dans sa quintessence.
Cinq street artistes ont été invités à présenter leur représentation du monde cosmique, par le biais de créations singulières et personnelles. À travers ces deux expositions visibles au Didam et à Kaxu, le visiteur découvre des visions poétiques de notre univers, grâce à des scénographies et des supports variés.
Créations monumentales in situ, installations, tableaux, jeux de textures et de couleurs.
Ces peintres de rue créent des œuvres au langage unique dont les fondements sont intimement liés aux hautes sphères célestes.
Deux lieux, deux approches complémentaires pour inviter le spectateur à une évasion, une immersion totale, de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
Explorations contemplatives, expériences visuelles et esthétiques, les paysages cosmiques nous dévoilent la beauté de l’univers, son immensité. Les œuvres d’art en font de même. Ainsi, le cosmos est à la vie céleste ce que l’art est à la vie terrestre.
Comprendre, saisir l’invisible, le rendre visible à sa manière.
Traiter la matière, la transformer.
L’artiste joue avec les éléments et nous invite à voyager dans un monde qui nous interroge et nous interpelle.
Quelle est notre place dans l’univers ? Comment la définir ? L’apprivoiser ? Avons-nous une influence sur l’évolution des phénomènes ?
L’art est un moyen privilégié d’expression des sentiments qui permet de transmettre sa
vision du monde, sa propre perfection, ses émotions, et qui, poussé à son apogée, peut se révéler pour celui qui expérimente, une quintessence.
Le street art se manifeste par essence dans l’espace public. De cette manière, on peut considérer que l’œuvre d’art urbain n’est jamais figée contrairement à l’œuvre muséale.
Elle raconte et témoigne de manière spontanée, à l’image du cosmos, sans aucune limite.
Nous pouvons alors considérer que la quintessence du street art réside bien dans sa liberté créatrice et sa nature mouvante qui lui confère une capacité à communiquer avec le public de la manière la plus élémentaire, la plus belle et la plus pure qui soit.
Tout comme notre place dans l’univers, les œuvres que vous découvrirez au Didam auront donc cette particularité; leur durée de vie sera limitée et leur existence sera fragile et éphémère.