INSIDE/OUT

Pour un artiste affilié à la scène de l’art urbain, la relation entre « le dedans » et « le dehors » est ténue : l’un et l’autre sont les deux faces d’une seule et même vocation.

A l’occasion de Points de Vue, l’exposition Inside/Out a présenté cette dichotomie spatiale, comme un continuum de la pratique du street art.

Avant de s’inscrire dans les interstices de la ville et le quotidien des habitants, rappelons que la réalisation d’une œuvre est le fruit d’un processus ouvert aux expérimentations. L’art urbain n’échappe pas à ce postulat: c’est un cheminement au long cours, pendant lequel de nouvelles formes naissent, mûrissent et s’articulent entre-elles, donnant naissance progressivement à un langage visuel. Le dessin est à la base du vocabulaire de l’art urbain. C’est une pratique ininterrompue, pendant laquelle esquisses, croquis et autres cascades alphabétiques, sont compilées dans d’innombrables blackbooks. Ce travail de recherche, passé dans l’intimité de l’atelier, donne corps au fur et à mesure, à l’ensemble des œuvres de l’artiste, qu’elles soient destinées à la rue, à une galerie ou à un espace institué comme ici au Didam (…).

Cette exposition présente également le déploiement de Points de Vue sur la Communauté Pays Basque. Pour la première fois, un programme de résidences territoriales permet à une partie des artistes du festival d’être accueillis sur plusieurs communes de l’agglomération. Réalisées sur un temps plus long, ces résidences permettront aux artistes d’apporter un autre point de vue sur le territoire tout en étoffant le parcours de fresques en Iparralde.

Avec Piet Rodriguez (Belgique), Stom500 (Suisse), Aurélie Andrès (France), Fin Dac (Irelande), Rouge (France), Taquen (Espagne), Spear (Belgique), Den_XL (Espagne) et Murmure (France).