Club Maurice Celhay

1 avenue Harry Owen Roë

En 2014, Rouge choisit un nom qu’elle veut proche de sa pratique : commun, appropriable, multiple.

Ni vandale, ni graffitiste, c’est par impulsion contextuelle qu’elle en vient à la peau des villes : chercher un public, supprimer la latence entre l’instant de l’atelier et l’instant d’exposition.

Citadine convaincue, elle cherche le vert trottoir, la fable, la mythologie latente dans l’identité d’une rue, d’un quartier.

Le but est toujours un peu le même : déplacer le regard par le biais de petites fables, souvent imprégnées de violences délicates et de littérature un brin obsolète, ouvrir un interstice dans un espace quadrillé, plaider l’option de la poésie, fabriquer des oasis d’un instant dans le désert.